Par Joseph DORE (dir.) et Christine PEDOTTI (coord.)
Se voulant ouverte à tous, cette encyclopédie veut établir les faits de façon méthodique et objective sur la personne de Jésus qui a bel et bien existé. La charpente de cette somme s'organise autour de la vie du personnage en suivant l'Evangile de Saint Luc (TOB). Trois livres : commencements, vie publique et passion/résurrection. Chacun d'eux étant divisé en trois ou quatre titres lesquels se déploient finalement en 27 chapitres confiés à un ou plusieurs auteurs, parmi lesquels Marie Balmary, Lytta Basset, Enzon Bianchi, Camille Focant, Mireille Hadas-Lebel, Daniel Marguerat, Christoph Theobald, André Wénin, Jean Zumstein, etc). Si tous sont introduits par Christine Pedotti, chacun se conclut par une carte blanche qui veut ouvrir le débat : les auteurs sont croyants ou non, on y retrouve des personnalités de confession musulmane, juive, chrétienne, Xavier Emmanuelli de Médecins sans frontières, un psychanalyste, des poètes, romanciers (EE Schmitt) , historiens...
Un travail remarquable de coordination avec une franche volonté d'ouverture. Une encyclopédie à ne pas laisser sur la table du salon : il faut la prendre en mains et la lire ! Bonne bibliographie. Glossaire. Index. Intéressante table des paraboles. Bon choix des illustrations.
Geneviève Iweins, décembre 2017
Albin Michel, 2017 - 66,20 €
sous la direction de Daniel MARGUERAT.
Ce qui frappe d'emblée ce sont les nombreuses illustrations, leur variété et la qualité de leur impression. Oeuvre d'un collectif d'auteurs sous la direction de Daniel MARGUERAT, bibliste.
Innombrables chapitres, tous courts, tous illustrés. C'est la personne de Jésus qui est proposée mais également son contexte et sa présence plus actuelle notamment dans l'art, la question des reliques ou celle des icônes. Une vue qui se veut à 360 degrés pour des faits qui sont présentés comme établis. Mention spéciale pour la présence dans les regards d'écrivains qui reprennent Saint Augustin, Michael Lonsdale ou des negro spirituals.
C'est l'ouvrage qu'on prend pour le feuilleter, pas pour le lire - c'est peut-être dommage, mais c'est - je pense- une réalité. Les illustrations vous permettront de passer d'excellents moments : œuvres d'art de tous courants, photographies anciennes de Palestine, quelques schémas et tableaux bien utiles. Moins d'espace à la discussion, on est dans une somme qui affirme.
Bayard, 2017 - 45€ (France) - 50,50€ (Belgique)
Sous la direction de Marie-Guy BOUTIER et de Paul BRUYERE (†)
L'historien dans son atelier présente une modalité de questionnement : celle qui guide la rencontre du chercheur avec un type particulier de document.
Dans les quatre-vingt-deux notices qui composent ce livre sont abordés autant de types variés de documents. L'approche définitoire se double d'une démarche explicative, à partir d'un document particulier intéressant l'histoire du pays de Liège.
Chaque notice est une invitation à la découverte et à la lecture.
Les reproductions des documents, les descriptions, les transcriptions et traductions d'extraits accompagnent celui ou celle qui s'intéresse à la démarche de l'histoire en général, ou à l'histoire du pays de Liège en particulier.
Société des Bibliophiles Liégeois, 2017 - 59,00 €
Par Christine Renardy.
Le 29 janvier 1817, il y a deux siècles, John Cockerill achète à Guillaume Ier, roi des Pays-Bas, le château de Seraing. C'est le début d'une aventure industrielle qui dure aujourd'hui encore sous la houlette de CMI. Mais John Cockerill ne prend pas possession de n'importe quel bâtiment. Il s'agit de l'ancienne résidence d'été des princes-évêques de Liège, qui a elle-même succédé à une forteresse médiévale attestée dès 1084. C'est à la découverte de l'histoire de ces édifices que vous convient les quatre premiers chapitres de l'ouvrage. Ceux-ci sont dûment complétés par un texte des architectes consacré non seulement à la superbe restauration du château, mais aussi, en lien direct avec celle-ci, à toute la phase de rénovation du centre urbain de Seraing. Les quatre chapitres suivants traitent, quant à eux, de l'extraordinaire histoire des établissements fondés par Cockerill jusqu'en 2002, date à laquelle Bernard Serin rachète la filiale du groupe Usinor « Cockerill Mechanical Industries » rebaptisée en 2004 « Cockerill Maintenance et Ingénierie » : CMI, désormais spécialisée dans l'ingénierie industrielle ; c'est l'objet des trois derniers chapitres. Bref, un ouvrage de référence richement illustré pour célébrer dignement un bicentenaire !
Institut du Patrimoine Wallon, 2017 - 39.00 €